Les G.V.C. ou Gardes Voies de Communications

Octave Sanspoux avait 40 ans en 1938. Le 15 août 1937, il reçoit, du commandant Vanderweren, un avis de mutation du bureau de recrutement de Wavre lui stipulant qu'il fait désormais partie des "Gardes Voies de Communication et établissements" de la 24e brigade 3e compagnie.

Il fut mobilisé comme G.V.C. du 14 janvier au 1er mars 1940. Il sera affecté à la cuisine centrale dans les locaux de l'ancienne académie de musique aujourd'hui disparue, rue du Wichet à Nivelles. Quelques semaines plus tard, le 14 mai, le centre de Nivelles était bombardé. Ce jour-là, il était de garde à l'hôtel de ville. Il évacuera à Mirepoix dans l'Ariège, dans le sud de la France, et enverra une lettre à l'une de ses connaissances relatant la catastrophe. Un vrai récit de vie en direct !

L'histoire des G.V.C.

Peu d'écrits existent concernant les G.V.C. L'article qui suit est paru dans la revue RIF TOUT DJU numéro 312 d'octobre 1988, sous la plume de Willy Rocher.

 

G.V.C.?

 

 

Pour la plupart des jeunes et même des moins jeunes d'aujourd'hui, ces initiales n'éveillent aucun souvenir. Mais parmi ceux qui ont connu les années quarante, certains se rappellent des «GARDES VOIES ET COMMUNICATIONS», la déno­mination officielle des troupes auxiliaires d'âge mûr dont la mission était, lors des mobilisations préliminaires au dernier conflit mondial, de surveiller les voies de communication, gares et ponts, impor­tants et même parfois secondaires.

 

 

Ces vieux «rappelés» s'intitulaient eux-­mêmes les «vîs paltots», étant donné leur âge avancé pour un service militaire actif. Ils avaient en effet pour la plupart entre 35 et 40 ans. C'est dire qu'aujourd'hui, il n'en reste plus beau­coup en vie...

 

 

Lors de la première mobilisation de 1938, qui dura du 28 au 30 septembre, leur équipement et leur armement étaient lamen­tables : peu d'uniformes complets, man­que de fusils... Certains pelotons étaient même armés de... bâtons ! ! ! En 1940, lors de la seconde mobilisation, la situa­tion s'était toutefois améliorée.

 

 

Pour Nivelles et les environs, la cuisine centrale des G.V.C. ainsi que leurs maga­sins étaient installés dans les locaux de l'ancienne académie de musique, rue du Wichet, aujourd'hui disparus et rempla­cés par des immeubles à appartements.

 

 

Les G.V.C. nivellois, appelés tout d'abord P.P.R. (Pieds de Paix Renforcés), étaient commandés en 1938 par un officier de réserve, le commandant Schmidt, dans la vie civile chimiste à Chassart, et en 1940 par le commandant Willaime, enseignant à l'Ecole Normale de Nivelles (1), secondé par le premier chef Devière. Le commandant Willaime avait la réputation d'être assez sévère. Pouvait-il en être autrement si l'on voulait essayer de «faire marcher» avec un peu d'ordre et de discipline ce service composé de gail­lards dont certains n'hésitaient pas à rentrer chez eux sans permission pour manger lorsque la «tambouille» ne leur plaisait pas, voire même pour y coucher !

 

 

À la cuisine, le chef n'était autre que Romain Raussens, tenancier du «Café Romain» à Nivelles, aidé par l'ardoisier César Coulon et autres Deprez, Barbier et compagnie. Cette cuisine ravitaillait cha­que jour par transports automobiles les pelotons des différents petits postes ins­tallés notamment à la gare de Nivelles-­Est, à l'école gardienne de la rue Cla­risse, à la rue Auguste Levêque, près de la gare de Baulers, à Alzémont, Fonteny, Vieux-Genappe, etc. ainsi qu'aux ponts de chemin de fer des faubourgs de Bruxelles et de Soignies.

 

 

Signalons au passage que lors de la pre­mière mobilisation de fin septembre 1988, Arthur Masson, l'auteur des célè­bres «Toine Culot», qui habitait et ensei­gnait à Nivelles, figurait parmi les mobili­sés aux G.V.C. II était affecté comme chef de peloton à la gare d'Ottignies et dirigeait sept hommes. «Je dormais comme un bienheureux sur les banquettes de la gare», a-t-il raconté... Son équi­pement militaire se limitait à une vieille capote et à une casquette... civile : son bonnet de police avait été mangé par les mites ! (2) (Voir dédicace ci-dessous) 

 

 

Au magasin de la rue du Wichet était affecté René Jeuniaux, frère du bourg­mestre Léon Jeuniaux. Le coiffeur était Lucien Tamines.

 

 

Nos G.V.C. n'ont pas combattu. Ils n'ont jamais tiré un coup de fusil. Certains se considèrent, encore aujourd'hui, comme des «troupiers d'opérettes»... Cela n'empêche qu'une des premières victi­mes, si pas la première, des bombarde­ments de Nivelles, fut un G.V.C., Charles Michaux, tué par un éclat de bombe dans la tête, sur la Grand-Place. Et il y eut aussi plusieurs G.V.C. blessés sous les bombardements. Quelques-uns devaient également être faits prisonniers du côté d'Ottignies, Court-St-Etienne et Wavre.

 

 

Quelques G.V.C., comme tout le monde, quittèrent Nivelles en feu. Certains avaient envisagé de gagner Bornival pour se regrouper. Dispersés, désorganisés, encore une fois comme beaucoup d'autres, ils formèrent un petit groupe qui aboutit à... Alost ! Là, eut lieu un cer­tain regroupement du régiment, qui fut suivi d'une retraite vers la côte, à SaintIdesbald et à Coxyde (villa Bénédicta), près de la frontière française. C'est là que le noyau principal fut rejoint par les allemands. Nos G.V.C. furent ainsi faits prisonniers. Mais, étant donné leurs âges et situations familiales, ils furent pour la plupart renvoyés dans leurs foyers. II y eut cependant quelques éléments isolés et perdus qui échouèrent en Allemagne avec d'autres unités.

 

 

Les G.V.C. renvoyés chez eux recevaient des allemands un «Entlassungschein» ou certificat trilingue (allemand-­néerlandais-français) dont nous avons pu retrouver un exemplaire chez René Jeu­niaux ! Nos démobilisés durent, pour le reste, se débrouiller eux-mêmes pour ren­trer à Nivelles. C'est ainsi que René Jeu­niaux et quelques autres G.V.C., perdus entre Gand et Melle, dans un pensionnat, eurent la chance de trouver un grand véhicule agricole qui les transporta jusqu'à La Louvière, d'où ils purent rega­gner Nivelles. Une petite chance dans toutes ces pérégrinations forcées : le temps fut toujours très beau...

 

 

Aujourd'hui, il n'existe aucun groupe­ment structuré regroupant les G.V.C. encore en vie. Nous n'avons dès lors pu obtenir que des renseignements frag­mentaires, glanés auprès de personnes isolées : leur aide nous en a été d'autant plus précieuse et nous remercions parti­culièrement MM. Adrien Balseau, Geor­ges Craenenbrouck, René Jeuniaux, Henri Plisnier et Pol Sanspoux, pour les souvenirs déjà lointains qu'ils ont évo­qués pour nous et pour les précieux documents photographiques qu'ils ont bien voulu nous confier.

 

 

Nous recevrons avec intérêt tous autres renseignements, documents et anecdo­tes complémentaires. Qui pourrait notamment nous documenter sur le nom­bre de G.V.C. nivellois en service en 1938 et en 1940 et sur le nombre de survivants aujourd'hui ?

 

Willy ROCHER

 

(1) Elie Willaime est décédé le 11 novembre 1987. Louis Genty lui a consacré un article dans Rif Tout Dju de février 1988, n° 306, pp. 9 à 11.

(2) «Arthur Masson ou la richesse du cœur», par Marcel Lobet, collection « Figures de Wallonie », Institut Jules Destrée.

 

Le GVC nivellois Charles Michaux

Charles Michaux était de garde le jour du bombardement de Nivelles, le 14 mai 1940. Il a été tué le premier jour du bombardement, sur la Grand-Place, près d'une bouche d'égout, le long de la collégiale, et, probablement, en face du café de la Collégiale actuel. Cette information a été communiquée par Jacques Michaux, son petit-fils. Jacques Michaux est également l'arrière-petit-fils de l'ardoisier Antoine Coulon, luî-même frère de l'ardoisier César Coulon. C'est Antoine Coulon qui a placé le coq au-dessus de la pointe de la "flèche" lors de sa réfection, en 1920. Une carte postale tirée d'une photo signée Emmanuelle Despret le montre les bras en l'air tout au-dessus de la pointe. Impressionnant !

Les commandements généraux pour les gardes et les unités des G.V.C. E.

1° les gardes de voies ont pour mission de découvrir les actes qui seraient commis par des personnes ou des groupes de personnes qui ont comme but l'endommagement de nos routes de circulation et de nos dispositifs pour le bon fonctionnement de la politique du pays. Les sentinelles doivent, de par leur ingérence dans les plus brefs délais, et par tous les moyens appropriés, enrayer toutes les tentatives qui feraient échouer le trafic de nos routes et ainsi empêcher d’entraver la circulation, et supprimer les divers dommages aux équipements d'exploitation.

 

2 ° En cas de danger, ils doivent prévenir directement le garde des agents techniques le plus proche de chaque événement (présence de personnes soupçonnées de traces d'opérations de vol, de vandalisme ou de tentatives malveillantes, même si elles n'ont pas entraîné la coupure du téléphone, des fils électriques , des filets de sécurité, signaux, et ou destruction de la voie ferrée, etc ...) En cas d’absence du responsable technique dans le quartier, il doit signaler l'avertissement par plusieurs coups de feu tiré en l'air. L'agent technique, ainsi informé, interviendra alors immédiatement.

 

3 ° Donc s’il n’y a pas d’intervention de la part d’un agent technique, et que le report ou l'arrêt des signaux donnés doit être inscrit, il remplacera nécessairement la sentinelle, il fournira un document technique à l'agent, et utilisera toutes les ressources si nécessaires à ses décisions. (détonation, drapeau rouge,etc…)

 

4 ° Le gardien est en soit à l'abri du statut des agents, dans l’intérêt de détecter par eux mêmes les dispositifs de travail, mais ils devront pour ce faire présenter leur carte d’identité.

 

5 ° Si le travaille se fait de nuit , ou tous les travaux à la fois de jour ou de nuit par des équipes, la sentinelle doit montrer l'autorisation de travail délivré par les agents techniques compétents en vue de cela à tous les agents ou aux contremaîtres. Les sentinelles sont informées de ce travail avant le commencement de leur exécution.

 

6 ° Le jour, la nuit (ou selon le site de surveillance éclairée artificiellement), je pense que chaque instruction ordonnée à la sentinelle est d’approcher l’individu avec les armes et qu’il lui communique que s'il n'obéissait pas, qu’il allait lui tirer dessus. Une fois que le suspect s’approchera, il examinerait l’homme jusque dans la doublure de ses vêtements et prendrait les armes dont il disposerait, ainsi que les outils pouvant servir à causer des dommages à la route ou à d'autres directives. Ceci en respect d’après les ordres reçus, dont la preuve de montrer que sa présence était nécessaire sur les routes ou sur des installations. Afin également de justifier de la nécessité d’une sentinelle et de devenir le libérateur idéal pour garder les points stratégiques. Il aura, si besoin est, de garder le prisonnier détenu jusqu’à l’arrivée de la gendarmerie qui le prendra en charge.

Ainsi, si le suspect refuse de s'approcher ou tenterait de fuir, la sentinelle a ordre de lui tirer dessus. Si vous estimez qu’il y a danger pour les passants éviter alors de tirer.

 

7 ° Ainsi, si le suspect est hors de portée de voix, la sentinelle tirera en l'air. Dès que le suspect revient dans sa direction, la sentinelle lui ordonne d'approcher et agira comme indiqué ci-dessus dans le n ° 6.

 

8 º si les suspects représentent un groupe, la sentinelle doit suivre les instructions comme indiquées dans le n ° 6 et 7, mais avec bonne prudence pour ne pas être leur victime. Il laissera approcher un seul homme à la fois.

Si le groupe est trop grand pour l'arrêter, il empêche la mise en œuvre d'égale intensité qui excelle le travail, et prévient le poste ou le corps de garde. Ainsi, si le poste d’arrière garde ou le corps de garde ne peut être averti, il peut l’avertir par un ou plusieurs coups de feu tirés en l'air. La sentinelle vérifie l’intensité des dommages causés par les suspects aux installations, il a également le droit d’ouvrir le feu à titre d’avertissement. Ainsi, si le garde est attaquée par des suspects armés, il doit se mettre à l’abri afin d’éviter les coups de feu, mais il a également le droit d'ouvrir le feu pour les chasser ou les arrêter, le corps de garde attiré par les tirs de la sentinelle viendra à sa rescousse.,

 

9 ° La nuit (par temps de brouillard ou par mauvais temps) la sentinelle doit être attentive et faire confiance à son audition auditive :

a) dès qu’il entend une rumeur suspecte qui laisse présager à un attentat contre les routes ou les dispositifs qu’il a sous sa garde et sous son autorité, le garde prévient le poste de garde;et lorsque ce n'est pas inapproprié il se rapproche La sentinelle suffisamment attentive de l’endroit d’où provient le bruit, crie: «Halte ou je fais feu" Alors s’il n’obtient pas de réponse à son ordre, la sentinelle peut selon les directives reçues, tirer un coup de feu en l'air, puis reviendra rapidement se mettre à l’abri. De là et si la rumeur continue et en vue d’arrêter celle-ci, il peut se résoudre à nouveau de tirer dans la direction d'où provient les bruits et cela jusqu'à l'arrivée du poste ou de la patrouille de garde.

b) il revient que toute personne ne peut sans autorisation explorer le site, tel que stipulé à l'article 88 du Règlement du Service mobile. Ainsi, les préoccupations pour les citoyens qui n'ont pas l'autorisation d'aller au-delà des sites gardés, la sentinelle les obligera à retourner le long d'une voie publique où aux entrées autorisées et les avisera que s'ils n’obéissent pas immédiatement, il devra tirer. Alors, s’ils n'obéissent pas directement aux ordres de la sentinelle, celui-ci devra les abattrent.

 

10° La sentinelle placée doit suivre toutes les recommandations, il se comportera d'une manière tout à fait égale à celles prévues pour les gardes placés sur les routes.

 

11° La sentinelle de garde empêche et cela conformément selon les instructions, que les personnes à l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement et qui présentent d’éventuels dangerosité, ne circule auprès des différentes voies de communications.

 

12 ° La sentinelle doit faire aussi vite que possible le rapport de ce qui s’est passé pendant son quart, auprès de son poste ou auprès du corps de garde qui lui pendra toutes les dispositions nécessaires.

 

13 °Lorsque des aéronefs volants s’approchent à basse altitude, la sentinelle devra se cacher.

 

14 °Dès qu'il aperçoit des hommes sauter en parachutes hors de l'avion ennemi, il tire plusieurs fois pour alerter le poste ou le corps de garde. A partir du moment où l'ennemi est suffisamment assez proche, il ouvre le feu. En cas de risque d’emprisonnement la sentinelle se retire à son poste de commandement.

 

15 ° Lorsque une sentinelle monte de garde à l’écluse et également les unités de manœuvre des portes. Il laisse manoeuvrer l’ouverture des portes de l’écluse uniquement par un personnel qualifié et autorisé de la Commission des Travaux publics. Il ne laisse approcher ou arrêter aucunes personnes ou véhicules près de l’écluse à moins de 50 mètres de celle-ci. Il se conforme aux instructions reçues, et conduit au poste de garde chaque personne manoeuvrant dans l’écluse avant l’ouverture des portes permettant ainsi le passage.

 

16 ° Lorsque une sentinelle est de garde sur un pont et également les unités de manœuvre du pont. Il laisse manœuvrer le fonctionnement du pont uniquement par un personnel qualifié et autorisé de la Commission des Travaux publics. Il ne laisse aucunes personnes ou des véhicules s’approcher du pont à moins de 50 mètres.. Il se conforme aux instructions reçues, et conduit au poste de garde, toute personne qui s’engage sur le pont , dans les hangars .ou dans les environs du pont.

Les ordres de garde des patrouilles

1. Les patrouilles sont chargées de partager toutes les tentatives pour préserver et entraver toute circulation sur les routes ou sur les différents appareils et ou de dégâts au matériel d'exploitation, ils devront inscrire tous les dégâts causés qu'elles ont déjà réparés.

 

2. Si les commandants du corps de garde ne sont pas dans leur voisinage , les patrouilles de garde préviennent directement les agents techniques de chaque événement (présence de personnes suspectées des activités malveillantes effectuées par les suspects, traces de travail , tentatives de détruire ou de détérioration sans raison apparente, coupure des fils de téléphone ou de fils télégraphiques, coupure les fils des signaux de sécurité, destruction des voies, etc ..) Dans ce cas, et s'il n'y a pas d'agent dans le voisinage, l’agent technique est tenu de donner signal d’alarme par des coups de feu tirés en l'air.

 

3. Bien que les troupes de la garde ne doivent en principe ne pas intervenir dans le service des chemins de fer ou des bateaux, cette nécessité de leur service est d’intervenir de plein droit lorsque des événements se produisent (la destruction des voies, des attelles, etc ..) pour la dangerosité des trains ou des bateaux qui sont les leurs. Ils doivent alors et si aucun agent technique n’est présent, intervenir de retarder ou d’arrêter le signal d'arrêt.

 

4. Dans tous les cas, les patrouilles soumissent à de telles controverses, sont renseigné par un pétard fourni par le personnel du gouvernement des chemins de fer. Ainsi, lors de ces événements énumérés, la patrouille comprend, une plus grande formation...

   a) Lorsque sur une double voie ou il n’y a qu’une seule voie touchée, un pétard doit être fixé vers le bas avec des pinces sur la voie détruite à l’emplacement de l’incident à au moins à 500 m et sur le côté d'où les trains arrivent, une deuxième explosion sera placée à 30 m et une troisième à 60 m..

Si la responsabilité diminue sur le lieu de l'incident, le pétard doit être placer de 800 mètres et même à 1000 mètres . Si la seconde voie est, comme on le pensait dangereuse pour le trafic, la patrouille s’en réfère comme décrit au point 1°.

   b) Si les trains circulent sur une seule et même voie dans les deux sens, on doit prévenir la patrouille avec des pétards, patrouille placée le long des trois sites des deux côtés du point dangereux. Par manquement de pétards, on placera pendant le jour une bannière rouge ou tout objet d’égale intensité. De nuit, on agitera une lanterne rouge ou une lanterne ordinaire. Le même signal est utilisé pour les navires afin d'arrêter et d’interrompre le trafic, ceci avant de placer des pétards ou la mise en garde d'un agent des chemins de fer.

 

5. Pendant la maintenance des travaux d'entretien des chemins de fer et les voies navigables, il est nécessaire sans cesse de maintenir une surveillance de jour comme de nuit. Il faut distinguer le travail effectué personnellement ou réalisée par les équipes, ces derniers doivent être particulièrement surveillés.

Les étapes suivantes devraient normalement être fournies afin de sécuriser les travailleurs sur les voies :

    a) Tout cela étant, ils peuvent au cours de la journée et sans avertissement exécuter des travaux d’entretien. Les troupes de la garde sont présentent pour garantir sans pour cela avoir à montrer leur carte d’identité, la sécurité des agents des chemins de fer ou maritimes. 

    b) Tous les travaux de nuit ou tous autres travaux, aussi bien de jour ou de nuit, par des équipes font l'objet d'une autorisation délivrée aux agents ou contremaîtres désignés par les autorités techniques compétentes. Les forces de la garde présente ont été admises, dont la présence est notifiée aux dirigeants de garde de ce jour.

 

6° Ainsi, si un des hommes de la patrouille aperçoit des parachutistes sautés des avions ennemis , elle concentre ses tirs sur eux pour les empêcher de combattre, et éventuellement prévenir le corps de garde contre ces ennemis envahisseurs.

Rapport général sur l'organisation de l'unité du 12e bataillon de GVCE d'octobre 1938.
Document fourni par Jean-Michel Meert, auteur d'un site sur Arthur Masson
G.V.C.1.pdf
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Bulletin périodique de la Fraternelle des GVC en 1955 (communiqué par Jean-Michel Meert)
Bulletin GVC.pdf
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Document intéressant ! Dédicace d'Arthur Masson retrouvée dans le livre " Vie du bienheureux Toine Culot (Obèse Ardennais)". Il était chef de station, non pas à Ottignies, mais à Céroux-Mousty.